Tout ça pour ça…
L’embarras du choix
Ce matin, je suis restée plantée une heure devant mon shoesing le temps de trouver laquelle de toutes ces paires j’allais enfiler… (rassures moi, toi aussi ?)
Questions de méteo, de rencontres, de boulot, de métro, de trajet, de marche à pied, de moto, de timing, d’humeur, de dressing, de couleurs, de formes, de matière, de surtout pas remettre celles d’hier…
Bref, j’étais là devant toutes ces paires (oui, ok, c’est vrai que
j’ai l’embarras du choix), et tout à coup
j’ai presque envié ces hommes qui attrapent leur seule et unique paire de chaussures sans se poser de question (tu me diras « comme tout le reste », simplicité masculine oblige).
Car justement, trop de choix tue le choix ! Non ?
Le choix : une responsabilité
Le problème quand on a le choix, c’est que l’on peut être amené justement à culpabiliser de ne pas voir fait le bon.
D’ailleurs, il existe a ce moment là un truc magique : la théorie du non choix… rejoignant cette pratique de la simplicité masculine. On prend la première qui arrive. N’ayant pas le choix, pas de prise tête, pas de culpabilité possible !
FAUUUUUXX ! On fait toujours un choix!
Au vue du choix gigantesque que nous propose notre culture, notre pays, nous avons toutes sortes de types de chaussures à disposition. Il ne s’agit donc pas de se culpabiliser mais de se responsabiliser ! Il est pour cela bon de connaître un peu l’histoire du costume et notamment l’histoire de la chaussure pour se responsabiliser dans nos choix.
Rouge, Riche… Et non, Raté !
Sais-tu pourquoi les chaussures haut de gamme se reconnaissent grâce à cette semelle rouge qui nous fait tant saliver dans les boutiques ?
C’est parce qu’entre autres, historiquement,
la couleur rouge était créée avec une plante très rare et donc très chère qui s’appelait la garance (avant de devenir le nom d’
une blogueuse influente !). Rouge, elle était dédiée notamment à la robe de mariée pour ce moment unique dans lequel on se permettait de l’utiliser. Car oui, les robes étaient majoritairement rouges jusqu’au XIXème siècle.
Si du coup, tu avais le luxe d’avoir des semelles rouges, cela était un signe de richesse incontestable puisque tu te permettais de marcher dessus, pour ne pas dire de piétiner sans gêne ton investissement.
Mais aujourd’hui tu as sûrement déjà eu cette petite expérience : cette merveilleuse paire de Louboutin trop haut perchée pour aller à l’anniversaire de ta pote Chloé, trop haut perchée aussi pour aller au boulot, trop haut aussi pour un simple déjeuner, encore trop haut pour les matins speedés, bref tu sens la culpabilité monter… celle rappelée en plus par ton homme quand tu n’arrives plus à marcher sur tes talons, ou en te rappelant le prix qu’elles ont coûté.
Oui mais justement. Il faut bien qu’il comprenne qu’au prix où on les a payées il faut bien qu’on les mette (mais pas trop pour ne pas les abîmer, lol).
La congruence
Du coup, je n’avais devant mon armoire que ce mot en tête :
être congruente ! La congruence est l’alignement entre ce que l’on est, ce que l’on fait et ce que l’on dit : » je dis ce que je fais, je fais ce que je dis « . C’est à dire être cohérente… Vous trouverez d’ailleurs
un article qui développe le concept sur ce site !Je ne peux pas rouler en moto, cheveux au vent en ballerines, derbies, ou escarpins… Je ne peux pas non plus aller en rdv pro
en bottes Bering (je peux mais j’évite vu que je connais l’impact et l’importance de la première impression… on en reparlera dans un prochain article !). « Ok ! Tu n’as donc qu’à ne pas être motarde ! » pourrais-tu me dire. Euh d’accord… Mais sans forcément être motarde, je suis sûre que tu choisis aussi tes chaussures en fonction de ton moyen de transport !
Avoues que tu changes de chaussures pour conduire pour ne pas en abîmer le talon ! Ou que tu as une paire plus confortable au pied le temps de tes trajets quotidiens, ou que tu es flippée et consciente que conduire avec ces talons de 10 cm est quand même dangereux, et que mieux chaussée tu pourrais peut être t’en tirer !!
Ou que tout simplement tu enfiles tes baskets et que tu te poses pas toutes ces questions…???
Tout ça pour ça…
Bref, ce matin, pour toutes ces raisons là, j’ai choisi d’être congruente et j’ai opté, en ce premier jeudi automnal, pour des bottes cavalières : classiques, intemporelles, passe-partout, habillées et féminines en jean avec une petite veste de tailleur, elles répondent à toutes mes exigences !
Alors toute embottée (tout en beauté!! hahaha je suis trop forte), je te souhaite une bonne journée !
Article écrit par Anaïs Delaissez :
Analyste comportementale spécialisée en sémiologie vestimentaire (définition Wiki) chez CVIP et hypnosexotherapeute chez Hypnosexoterrehappy. Tel : 07.64.09.33.41
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Anaïs
Shoes addict, fashion mais pas victime, working girl, mère de 3 enfants, motarde… je me prends la tête ou plutôt je prends mon pied a choisir dans mon shoesing LA paire qui fera l’affaire pour une heure, pour la journée, pour la soirée…
Analyste comportementale spécialisée en sémiologie vestimentaire chez
CVIP et hypnosexotherapeute chez
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Tel pro : 07.64.09.33.41