harcelement et homophobie en entreprise

Anais Delaissez Boyer en tant que sexothérapeute organise un événement sous une forme originale pour parler d'un vrai sujet de société : l'homophobie et le harcèlement sexuel en entreprise. Rendez-vous ce soir, 19 heures, au Red Queen, 97 route de Gauré.

Quel est le but de cette soirée ?

J'ai organisé cette soirée afin d'avoir une action de prévention et de sensibilisation auprès des chefs d'entreprise et autres actifs aux risques medico-psycho-juridiques du harcèlement sexuel et de l'homophobie au travail.

Dans l'espoir d'ouvrir le cadre de référence des actifs et de nous faire gagner en tolérance

Qui interviendra et sous quelle forme ?

C'est un spectacle conférence en afterwork innovant… dans lequel interviendront deux comédiens parisiens ELodie Devin et Gaetano Laury qui ont cru en mon projet à travers une simple annoncé sur LinkedIn. Seront également présents, un avocat spécialisé en droit du travail, Maître Patrick Jolibert «Cabinet Coteg et Adam» et aussi le docteur Joanne Cuzzolin, médecin du travail,

Évelyne Zaehringer, «CVIP» analyste comportementale en sémiologie vestimentaire et moi-même. Il y aura une dégustation de plats salés et sucrés chocolatés.

Avez-vous des chiffres sur le département concernant des abus ou dérives en entreprises ?

Les chiffres sont peu représentatifs sur le plan du harcèlement sexuel car il serait seulement de 10 % des affaires traitées par le tribunal de Toulouse contre 90 % pour le reste des affaires de harcèlement moral. Tout simplement parce que le double tabou derrière les mots harcèlement et sexuel ne permet même pas l'accès aux tribunaux !

En ce qui concerne l'homophobie les chiffres sont alarmants… L'homosexualité, c'est 3 à 10 % de la population soit entre 1.8 et près de 4 millions de personnes Et que malgré cela encore aujourd'hui en 2015 81 % des personnes se disent choquées à l'idée de voir s'embrasser dans un lieu public deux personnes homosexuelles… C'est déjà là le début de l'homophobie ! Dès lors qu'il est impossible pour un homosexuel de parler de son quotidien à la pause-café dans son entreprise.

À qui faut-il s'adresser si l'on est concerné par ces atteintes ?

Les avocats diront : délégués du personnel, inspection du travail ou médecin du travail, collègues, supérieurs hiérarchiques, responsable de service etc. Je préconiserais d'en parler d'bord à quelqu'un d ‘extérieur, un thérapeute et idéalement à un sexotherapeute afin de prendre conscience de sa position de «victime» ou «d accusé»

Contact : 07.64.09.33.41, hypnosexoterrehappy@gmail.com