Anaïs Sexoterrehappy

Anais Delaissez Zaehringer                                                                                                      SIRET 80943621500051

     Anaïs Delaissez Zaehringer

 Sexo Terre Happy

Consultation - Formation - Enseignement

 

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Auteure...

Ver à soie est le premier ouvrage écrit par Anaïs, et préfacé par Alain Héril. Vous pouvez vous le procurez sur le site amazon, disponible également en format Kindle.

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Bordelique et j assume...

17/06/2009

Dans la vie il y a celles qui rangent et les autres, plus communément appelées :  les “bordéliques”.

Bercées aux sonorités des «range ta chambre !» quand elles étaient enfants, elles revendiquent adultes (avec Albert Einstein) « que l’ordre est la vertu des médiocres ».

Qui sont ces irréductibles du désordre capables de s’épanouir dans un capharnaüm méticuleusement entretenu ? Anaïs Delaissez, analyste comportementale et coache, décrypte certaines conduites pour nous éclairer sur la question.

La pagaille, c’est la vie ?

Le bazar est subjectif. Selon les points de vue, il exaspère ou… rassure !

Myriam, 29 ans déclare : « Dans un intérieur trop rangé je me demande toujours si la vie a sa place. J’aime que les livres traînent en nombre sur une table ou au sol. Un mug abandonné sur un bureau laisse une trace d’humanité, comme les vêtements accumulés…»

Chez Myriam, le désordre est perçu comme un signe de vie pleine et heureuse. Le métier d’Anaïs Delaissez est d’observer le comportement d’autrui pour l’aider à changer ou améliorer des habitudes  dites nocives. Elle considère que chez certains “bordéliques”, les objets deviennent le prolongement d’eux-même. Elle commente : « Chez eux, la vie est mouvement et le monde matériel qui les entoure ne doit pas déroger à cette règle ». De façon sous-jacente, l’analyste ajoute que les “bordéliques” cherchent à exprimer leur volonté d’être et rester vivants. Dans le cas de Myriam, le désordre est donc synonyme d’équilibre, de bien-être. Il la rassure…

Tu ranges, moi non plus

Vivre avec un maniaque, alors qu’on est soi-même ultra désordonné, permet de lutter contre la routine. Les situations conflictuelles ou même parfois ubuesques générées par deux tempéraments opposés, ont le mérite d’animer les relations. Aline 45 ans raconte : « Je vis depuis 20 ans avec un ayatollah du rangement. Le vrai problème, quand on partage sa vie avec ce genre de personnalité, c’est que certaines choses disparaissent. Je suis obligée de ne rien laisser “à l’abandon”».

En riant, Agnès conclue : « Je ne range pas, je planque mes affaires ».

La relation qu’entretient le couple avec l’ordre n’est pas rationnelle. L’un exprime un comportement compulsif avec le rangement, il traque le moindre signe de pagaille alors qu’elle, ne range pas mais “sauve son patrimoine”. Ces deux attitudes antinomiques ont engendré un mode de communication singulier. « Après vingt ans de vie commune, personne ne semble en souffrir, l’adage populaire qui  veut que « ceux qui se ressemblent s’assemblent » est mis à mal !» Souligne Anaïs Delaissez.

Elle ajoute que cette relation amoureuse construite essentiellement sur la dépendance comportementale de chacun, traduit là encore, une forme d’équilibre. L’un d’entre eux évolue et le couple souffre.

Le bazar ? un don de soi

Le désordre exprime une certaine manière d’appréhender la vie. Pour Laure, les “bordéliques” seraient des créatifs qui ne cherchent pas à dissimuler une part de leur personnalité.

Elle s’explique : « J’ai pu constater qu’au boulot, les “bordéliques” sont plus efficaces, plus inventifs, toujours prêts à informer ou accompagner les autres. Ils n’ont rien à cacher, ils sont ouverts et confiants, entiers.»

Les inconditionnels du désordre seraient donc des êtres généreux ? Dépassez votre sentiment primaire d’agacement pour eux et vous découvrirez, semble-t-il, des personnalités qui ne demandent qu’à aimer et être aimées. Un cadeau rare non ? L’analyste comportementale va jusqu’à définir ces “bordéliques” comme de grands altruistes. Elle ajoute que certains psychologues tempèrent cette affirmation positive et assurent qu’il n’est pas rare de voir chez un “bordélique” un adulte qui refuse de grandir. Gamins ils rechignaient à ranger leur chambre et les parents n’avaient d’autre moyen que de les contraindre. L’enfant qui ne veut pas s’émanciper de l’autorité parentale, cherche à demeurer dans le monde sécurisé de son enfance.

Ranger, c’est la santé.

 

Etre “bordélique” révèle parfois une personnalité angoissée. C’est le dernier postulat d’Anaïs Delaissez. Le fouillis serait le reflet d’un état intérieur tourmenté.

Margaux témoigne : « Préoccupée par ma séparation et une restructuration dans l’entreprise, je n’avais plus d’énergie pour l’entretien de mon appartement, du nid . C’était physique, je ressentais une montée d’angoisse à l’idée de me mettre à ranger, organiser, astiquer. Mais de voir mon intérieur dans cet état ne faisait qu’amplifier mes angoisses. Un cercle vicieux insupportable !»

Margaux, totalement déstabilisée par les événements vécus a laissé s’exprimer inconsciemment son chamboulement intérieur. Sa maison est devenue le prolongement d’elle-même, l’image de son “moi” perturbé.

« Mettre de l’ordre dans sa vie et apprendre à gérer ses angoisses passe aussi par la reprise en main de son “home” » assure Anaïs. « C’est un conseils essentiel pour aller mieux, car le désordre a la fâcheuse tendance d’entretenir cette idée négative qu’on est “incapable de… Etre incapable de ranger, c’est être incapable de surmonter, dépasser, contrôler… »

Enfin, si le désordre est relatif, le rangement le serait tout autant… « Ranger ça revient pas un peu à mettre le bordel dans son désordre ? » s’interroge le célèbre Chat de Geluck !

Sophie Touzeris

Pour aller plus loin :

Marie Claire Maison : 101 idées pour tout ranger dans la maison.

Le Guide du tout ranger par Claudine Wayser chez Solar.

Anaïs Delaissez , Analyste comportementale, Co-directrice de CVIP

Confiance en soi et Estime de soi, CVIP

11/10/2008

http://www.cvipdonnerdusens.com/confiance-en-soi

VIOL... on en parle..

20/04/2002

Vous trouverez ci-dessous quelques chiffres issus du Bulletin 2000 du Collectif Féministe contre le Viol (rapport statistiques 1998) qui gère le numéro vert SOS Viols 0.800.05.95.95.
En 1998, 1.865 viols et autres agressions sexuelles ont été dénoncées à la permanence téléphonique. Les données qui suivent proviennent de l'analyse statistique de ces appels (plus des statistiques ministérielles).


Age des victimes au moment de l'agression
(pas nécessairement au moment de l'appel)

 
Adultes (> 18) = 32,7 %
Ados (15-18) = 11,9 %
Enfants (< 15) = 45,9 %
Inconnu = 9,5 %

Nombreuses sont les victimes qui appellent adultes pour des faits remontant à l'enfance (événement également constaté par les échanges d'emails à partir de ce site). Dans 40,9 % des cas, les faits remontaient à moins d'un an ; dans 59,1 %, à plus d'un an.

En croisant les données relatives à l'âge et au sexe, on constate que :

@ 41% des victimes sont des filles
@ 10,8 % sont des adolescentes
@ 30,2 % sont des femmes adultes
@ 4,3 % sont des garçons
@ 1,1 % des adolescents
@ 2,5 % des hommes adultes
à quoi il faut ajouter 9,5 % d'âge et/ou de sexe indéterminés.


Sexe des victimes
Sexe féminin : 91,2 %
Sexe masculin : 8,8 %

L'âge moyen et l'apparence extérieure dite attirante (beauté) ou séductrice (minijupe, maquillage, talons hauts, ...) ne sont en aucune façon des facteurs déterminants dans le choix par l'agresseur de ses victimes (pas plus que le satut socio-économique : toutes les situations sont représentées), contrairement aux stéréotypes.

Par ailleurs, dans 74 % des cas, la victime connaît ou connaissait son agresseur (pourcentage qui comprend bien entendu les viols sur mineurs - généralement commis par l'entourage proche - mais aussi les abus sexuels commis par abus de confiance, chantage, menace, surprise, violence par des personnes que les victimes connaissent - conjoint, collègue de travail, proche de la famille, médecin ou soignant, etc.). Par voie de conséquence, l'agresseur n'est donc un inconnu que dans 26 % des cas ...

Lieu de l'agression
 

Domicile de la victime ou de l'agresseur : 67,7 %
Rue : 3,7 %
Bois, bord de route : 2,2 %
Transport en commun : 1,5 %
Parking : 0,6 %
Institution scolaire ou parascolaire : 3,3 %

Les agressions sexuelles sont commises le jour dans 45,7 % des cas, la nuit dans 54,3 %.

Et les agresseurs ?
 

Personnes mises en cause
(statistiques Ministère de l'Intérieur 1997)

Hommes : 96,3 %
Femmes : 3,7 %

Les condamnations pour viol et autres agressions sexuelles en 1996 comptaient 14,1 % de mineurs et 5,5 % de plus de 60 ans (Ministère de la Justice).

Personnes condamnées
(statistiques Ministère de la Justice 1996)

Hommes : 99 %
Femmes : 1 %
Les études montrent que la plupart des agressions sont préméditées, une réalité qui vient invalider le fait que le viol correspondrait à une "pulsion irrépressible et incontrôlable".

 91 % des personnes condamnées sont de nationalité française

 16,8 % appartiennent à des professions médicales et paramédicales
 13,1 % exercent les métiers de l'enseignement, de l'animation ou de la petite enfance
 14,8 % ont des responsabilités d'encadrement (PDG, ingénieur, énarque, gérant de bar, entrepreneur, chef de service, ...)
 12,7 % exercent les métiers de la loi et de l'ordre (policier, militaire, gendarme, attaché parlementaire, etc.)
... soit 57,4 % des personnes condamnées.


Le violeur n'est très majoritairement ni étranger, ni célibataire (vivant seul), ni asocial, ni impulsif. Dans la plupart des cas, il est parfaitement intégré à la société, marié (ou vivant maritalement) avec des enfants.

Le statut socio-économique n'est pas du tout un facteur déterminant